Les patriarches ont marché avec Dieu. Abraham, Isaac, Jacob, ils ont été l’empreinte de Dieu sur terre. Leur empreinte marque encore notre monde. Au travers de la bible, nous marchons sur leurs traces. Nous sommes des héritiers de leur foi.
Hebreu 11 peut raviver notre foi quand elle et chancelante, quand nous sommes découragés, dans le doute, ce chapitre peut nous redonner du peps, nous fortifier. Nous redonner des forces spirituelles.
Ils étaient des hommes de la même nature que nous. Ils ont servi d’exemple pour les autres et servent aujourd’hui d’exemple pour nous, pour nous instruire nous qui croyons que le Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob est aussi notre Dieu. Imaginons-nous que le Dieu qui a parlé à Abraham dans une vision, pour lui montrer les étoiles du ciel, et faire alliance avec lui est notre Dieu aujourd’hui.
Dans Genese 17, Abram est agé de 99 ans. Et l’Eternel lui apparaît. Il lui dit je suis El Shaddaï, le Dieu tout –puissant, tout suffisant. Marche devant ma face et sois intègre. J’établirai mon alliance entre toi et moi, et je te multiplierai à l’infini.
Abram tombe sur sa face et Dieu parle : voici mon alliance que je fais avec toi.je ferai de toi des nations et des rois sortiront de toi, j’établirai mon alliance entre moi et toi et tes descendants après toi. Tu seras père d’une multitude de nations. Selon leur génération pour laquelle je serai ton Dieu. Ce sera une alliance perpétuelle en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité.
Abraham a marché avec Dieu, lui obéissant, mais son parcours n’a pas été sans erreurs, des erreurs de débutant dans la foi. Prenant sa servante, Agar pour avoir un fils, disant en Egypte à Pharaon que sa femme était sa sœur. Des erreurs de trajectoire, parfois, on change la volonté de Dieu pour satisfaire notre volonté. Mais la volonté de Dieu est de nous diriger dans la bonne voie.
Face au silence, comment réagissons-nous, quand Dieu nous laisse un peu dans l’attente ?
L’image que nous renvoyons de Dieu est déformée, mais Dieu nous a créés à l’origine, à son image. C’est le péché qui nous a déformés. C’est le péché qui a dégradé cette image de Dieu en nous. Nous devrions être dans la joie en nous regardant dans le miroir sachant que c’est cette image que Dieu a mis en nous.
Jésus est le fils de la promesse. Il nous est dit qu’Il est l’expression parfaite du Père.
Héb 1.1-4 « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde, et qui, étant le reflet de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s’est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts, devenu d’autant supérieur aux anges qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. »
Dieu, dans les derniers temps, vient nous révéler son fils Jésus-Christ. Saisissons cette Parole : Il est le reflet de sa gloire, l’empreinte de sa personne.
Gloire = Kavod = lourd, pesant.
Donner gloire à quelqu’un, c’est reconnaître son importance et son autorité. Envers Dieu, c’est bien plus encore, c’est reconnaître sa Toute-Puissance. Nous avons du poids : Christ déposé en nous. Nous étions tous dans l’indignité à cause du péché, mais Christ est venu nous rendre notre dignité. Empreinte = caractère
Jésus dit celui qui m’a vu a vu le Père. L’empreinte est unique, nous sommes uniques aux yeux de Dieu.
L’empreinte, C’est aussi un instrument pour graver, sculpter. La marque qui est sur cet instrument ou qu’il produit, l’empreinte. L’expression exacte (l’image) d’une personne ou chose, reproduction précise en tous points.
Toutes les œuvres de Jésus, tous les miracles, les guérisons sont l’expression de l’amour du Père.
Jean 5.19 « Jésus reprit donc la parole, et leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père ; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. »
Jésus a manifesté l’amour et la compassion du père envers le monde. Tout ce que Jésus voyait faire au père, il le faisait. Il faisait tout, non pas pour sa propre gloire, parce qu’il s’est dépouillé lui-même, pour glorifier le Père. Il l’a glorifié jusqu’à la mort sur la croix, même lorsque le père a abandonné son fils.
Chacun de nous a une part de responsabilité devant lui de toujours le suivre, depuis le jour où nous avons quitté notre vie de péché pour entrer dans cette vie nouvelle.
Quel impact avons-nous autour de nous ? Dans nos familles, à notre travail, dans la société dans laquelle nous vivons, quel empreinte, quel témoignage laissons-nous concernant les œuvres qui ont été préparées pour nous ?
L’amour de Dieu veut nous embraser, nous bruler, nous enflammer pour que nos œuvres mortes disparaissent et que nous soyons purifiés pour de bonnes œuvres. Nous sommes incapables de faire ces bonnes œuvres par nous-mêmes, il faut que l’Esprit de Dieu nous remplisse pour que nous soyons capables d’annoncer et de montrer au monde combien nous aimons notre prochain.
Quelle est la responsabilité de l’église face à la société dans laquelle nous vivons ? Face à la souffrance, face à la misère humaine, face à l’intégrisme ? Car nous sommes dans le monde, mais nous ne sommes pas du monde. Notre responsabilité est d’être en guerre contre les puissances spirituelles; Nous sommes en guerre, car il y a une mobilisation des puissances des ténèbres qui se lèvent pour confondre les enfants de Dieu, pour diviser les familles, pour diviser les églises.
Malheureusement, et nous devons veiller à cela, (c’est le caractère du chrétien), faisons-nous tout comme Dieu le veut ? Parce que nous savons que Dieu veut accomplir de grandes choses dans nos vies.
Est-ce que nous laissons une empreinte, l’empreinte du Christ, autour de nous ?
Est-ce que nous laissons une marque à travers laquelle les gens sont marqués, interpellés, ils sont touchés, parce que nous avons eu une attitude, un comportement, une parole ?
Eph 4.1-2 « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, »
Il s’agit de se supporter non seulement dans l’église, mais dans la famille, les amis, tous ceux que nous rencontrons jour après jour. Sans lui nous ne pouvons rien faire, mais c’est par Lui et pour lui que tout est possible. Car tout est possible à celui qui croit. Ce n’est pas facile. C’est un chemin étroit, rempli d’épreuves. Abraham a été éprouvé, et Dieu l’a béni. Combien de fois Dieu nous a bénis dans les épreuves ?
Dieu fut avec Joseph en prison, dans la fosse avec Daniel, dans la fournaise avec les amis de Daniel… la liste est longue… Tous ces hommes de foi qui ont tenu bon malgré tout.
Il nous faut fixer les regards non sur la récompense, mais sur celui qui donne la récompense.
Être une empreinte de Dieu dans la faiblesse. Dieu veut se servir de nous dans la faiblesse pour accomplir sa puissance au travers de nous. C’est la puissance de son esprit qui est en nous.
Cor 1.26 « Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes. et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu’on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu.»
Nous sommes des hommes revêtus de l’Esprit du Seigneur. Notre capacité ne vient pas de nous-mêmes, mais de Dieu. Dieu veut et peut se servir de nous lorsque nous lui laissons la place, toute la place. Tout au long de notre marche avec Dieu, nous réalisons qu’il y a encore des pièces en moi qui sont fermées à double tour. Nous avons besoin d’ouvrir ces portes afin que le Seigneur puisse à nouveau faire le ménage. Paul nous dit que nous devons élargir l’espace de notre tente. C’est lui laisser d’avantage de place.
Apo 3.7-11 « Ecris à l’ange de l’Eglise de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira: Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, et que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. Voici, je te donne de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, se prosterner à tes pieds, et connaître que je t’ai aimé. Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »
Nota : philadelphia signifie amour des frères.
Aucun reproche n’est fait à cette église, il l’encourage ; « Tu as gardé ma Parole » ; Cette église a tenu bon malgré les persécutions. Son vrai trésor se trouve dans sa fidélité à Dieu. Gardons la Parole du Seigneur dans notre cœur comme une semence de vie qui va porter du fruit autour de nous.
Cette église imitait Christ (tu n’as pas renié mon nom et tu as gardé ma Parole). Malgré l’épreuve, ils n’ont pas eu peur d’aller chercher ceux qui étaient perdus, et l’Esprit de Dieu agissait à travers elle parce qu’elle portait un témoignage malgré sa persécution; C’est une église qui vivait une foi authentique, un amour fraternel authentique, une joie authentique, et un témoignage authentique.
Ces exemples sont pour nous un encouragement à travers nos faiblesses, Dieu nous dit aussi que par la foi, par son Esprit, il veut se servir de nous. Dieu se sert de choses ordinaires pour faire des choses extraordinaires
L’exemple d’Abraham (Heb11) qui a marché avec Dieu et est devenu père d’une multitude de nations. « Marche devant ma face, et sois intègre. » Il faut qu’il n’y ait aucun compromis, pas de mélange, être intègre, droit.
Nous sommes son empreinte, nous voulons croire que nous sommes sa marque sur la terre. Nous sommes face à nos responsabilités, nos choix. Être l’empreinte de Dieu même dans la faiblesse. Car le peu que j’ai, il peut le multiplier.
Yves Rosay